Un nouveau succès pour la seconde édition de l’Hyper Weekend Festival à la Maison de la Radio et de la Musique.
La seconde édition de l’Hyper Weekend Festival de Radio France s’est achevée après 3 jours de concerts affichant COMPLET au cœur de la Maison de la Radio et de la Musique qui n’aura jamais aussi bien porté son nom. Durant 3 jours, plus de 12000 spectateurs et des dizaines de milliers à travers les diffusions à l’antenne, ont vibré et partagé des émotions sur des créations inédites et des lives exceptionnels. De Phillippe Katerine accompagné par l’Orchestre Philharmonique de Radio France à Eddy de Pretto , en passant par Aurélie Saada, Bonnie Banane et Flavien Berger, Benjamin Epps ou encore Version(s) Farmer sans contrefaçon invitant 17 artistes à reprendre le répertoire de Mylène Farmer… Plus de 60 grands noms et nouveaux talents se sont croisés sur les 7 scènes installées dans la Maison ronde pour remplir la promesse de cet Hyper festival : mettre à l’honneur la scène française, la création et la rencontre des genres.
Excusez le cliché mais ce n’est pas Benjamin Epps qui est tombé sur le rap très jeune c’est plutôt le rap qui lui est tombé dessus. Nous sommes en 1997, Benjamin Epps n’a que quelques mois, chez lui à Libreville au Gabon (quartier Bellevue) et son grand frère revient de France, les valises pleines de cassettes, de CD et de magazines de rap français. Quelques années plus tard son introduction au rap français se fait par les trésors de son aîné : La Cliqua, Time Bomb, Secteur Â, Mafia K 1 Fry…L’Âge d’or du rap français. Le jeune garçon n’a même pas 10 ans et déjà n’arrive pas à se retrouver dans « les sons du moment ». Comme un super héros, il découvre son super-pouvoir : il est animé par la Culture Hip-Hop. C’est là qu’il se décide à lorgner puis à creuser du côté du rap américain. Cela provoque le déclic chez lui : Benjamin veut rapper ! Nous sommes en 2006 et il n’a même pas dix ans. A Libreville, le benjamin accompagne ses frères lors de freestyles radios, de clashs et gagne ses galons. Aujourd’hui, même vu son âge s’il a une marge de progression, Benjamin Epps est fin prêt.
Ce qui surprend d’emblée c’est sa voix (l’instrument principal dans le rap) haut perchée, claire et directement reconnaissable. Puis, c’est l’aisance technique qui est bluffante. Les placements, le flow souple, posé sans efforts et les rimes qui fusent et le sens de l’image, tout cela sans tomber dans le cliché de la machine à rapper.
Il est l’élu. Le phénomène. The One. Désignez-le comme vous le voulez, dans votre langue préférée. Chaque décennie accouche d’un talent pur et brut : Benjamin Epps porté par son projet Benjamin Est Le Futur est la révélation de de la fin 2020.
Concert retransmis en direct sur Mouv’ samedi à 23h15
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