L’horaire de début du concert est donné à titre indicatif et peut être modifié.
Pour sa première création originale, Marguerite proposera Les Fées, les Meufs : une carte blanche où elle partagera son répertoire avec des artistes qu’elle admire.
Marguerite fait partie de cette génération qui a renouvelé l’image de la Star Academy en y amenant sa singularité : non pas une virtuosité vocale, mais une personnalité, un vécu, des convictions. Elle s’est imposée en interprétant Masculinity avec Lucky Love, en reprenant Corps d’Yseult, en refusant la dictature des injonctions au corps parfait et à la performance permanente. Son titre Les filles les meufs, devenu un tube à sa sortie de l’émission, est moins un coming out qu’un hymne politique. Une chanson qui regarde les garçons « avec un sourire en coin », en leur suggérant de se libérer de leur masculinité imposée.
Marguerite nous raconte son désir de création : “Pour ma première création originale, j’ai voulu partager mon répertoire avec des artistes que j’admire, des femmes, et des fées. L’occasion merveilleuse de donner une nouvelle dimension à mes textes, et de relier ma musique à différentes formes d’art vivant. Une soirée placée sous le signe de l’affirmation de soi, de la célébration de la différence, un regard tendre sur le monde tel qu’il est, et sur les humains tels qu’ils sont. J’imagine ce spectacle comme une grande fête, et j’ai hâte que nous la vivions ensemble.”
Cette carte blanche prolongera la mission de l’Hyper Weekend Festival : donner de la visibilité aux récits minoritaires et aux voix qui déplacent les lignes. Après, entre autres choses, les drags queens, le voguing et l’hommage à Mylène Farmer, cette création s’inscrira dans cette lignée de proposition artistique inclusive et radicalement joyeuse.
En filigrane, son premier EP Grandir résonnera : La Fée, chanson sur l’éducation puis la déconstruction, où les femmes ne sont pas toujours des figures idéalisées ; Snipeuse, ode à l’amour qui frappe à chaque coin de rue, filles ou garçons, et à la liberté de ne pas choisir ; Première Dauphine, hommage aux seconds rôles et aux perdants magnifiques, clin d’œil à son parcours à la Star Ac.
Avec Les Fées, les Meufs, Marguerite proposera un spectacle qui promet d’être à son image : tendre et politique, léger et profond, un grain de sable joyeux dans la mécanique bien huilée du divertissement télévisuel.
Marguerite, comme la fleur, a marqué la dernière saison de la Star Academy, avec des performances vibrantes et une personnalité lumineuse et électrique.
Pour son premier single, elle offre un morceau d’elle, intime et décomplexé. « les filles, les meufs », c’est une confession forte. Elle avait besoin de chanter sa bisexualité, une partie d’elle qui la guide et la réjouit, autant qu’elle peut la questionner. Marguerite, arrivée dernière d’une fratrie de trois garçons, a navigué toute sa vie en cherchant sa place, en explorant son rapport à la féminité et à la masculinité.
Ces questions seront centrales dans son projet. Marguerite écrit des textes sensibles et des mélodies entêtantes. Elle intrigue, captive, émeut, sans jamais perdre de son espièglerie.
♫ Ecoutez Marguerite préfère « les filles, les femmes, les meufs » sur France Inter – Nouvelles Têtes