Fondé en 2018 par le songwriter Clément Pelofy, Cosmopaark se forme en power trio avec Baptiste Sauvion (batterie) et Wanda (basse) au sein de la scène bordelaise, connue pour son accueil aux groupes influencés par les années 90. Dès leur premier EP Sunflower (2019), sous l’égide du collectif Flippin’ Freaks, le groupe se distingue, avec le single Mr. BigYellowSun atteignant rapidement le million de streams sur Spotify.
À la croisée des maîtres du shoegaze (My Bloody Valentine, Slowdive) et des groupes plus modernes (DIIV, Ovlov), Cosmopaark sort son premier album and I can’t breathe enough en 2023 (Howlin’ Banana, Flippin’ Freaks Records, Stellar Frequencies). Ce disque profond et mélancolique, aux sonorités clair-obscur, mélange mélodies douces et murs de sons puissants. Après des tournées intenses et des concerts marquants (Lollapalooza Paris, première partie de Ride), le groupe peaufine un set énergique et contrasté.
En 2024, Cosmopaark revient avec un nouvel EP Backyard, un petit joyau à la production ambitieuse. Enregistrées avec Pierre Loustaunau (Petit Fantôme) et Johannes Buff (Thurston Moore, Lee Ranaldo, Lysistrata), ces cinq chansons repoussent les frontières du genre avec une audace nouvelle. Si le shoegaze reste présent, le groupe s’ouvre à de nouvelles influences, avec des mélodies plus hypnotiques, méditatives, mais toujours d’une grande intensité.
Cosmopaark fait partie de la scène « Déjà Demain ».
« Déjà demain » parce qu’il ne peut pas en être autrement…
Bien avant les médias, et même les réseaux sociaux un artiste fait presque toujours ses armes au contact direct avec le public. « Déjà demain » à l’Hyper Weekend Festival ou comment anticiper l’avenir et soutenir l’émergence de nouveaux talents par ailleurs très présents sur l’ensemble de la programmation du festival. Cette scène ouverte est aussi l’occasion pour Radio France de rappeler sa mission de prescription et évidemment l’importance cruciale de la mise en lumière et la défense d’une nouvelle génération d’artistes.
Nouveauté pour cette 4eme édition 2025, la scène « Déjà demain » met l’accent sur le vivier vital d’une scène française au travers de ces petits labels indépendants, souvent de micros entreprises, audacieuses et courageuses, qu’elles soient localisées en régions ou à Paris. En effet, l’Hyper Weekend Festival est aussi cet évènement qui célèbre le secteur indépendant dans toute sa diversité.
Dans le cadre du Foyer C de la Maison de la Radio et de la Musique, ce ne sont pas moins de 17 artistes issus d’esthétiques musicales différentes qui vont se produire à la fois pour les professionnels de la musique, mais aussi pour le public invité gratuitement à découvrir ces nouvelles promesses musicales.
La programmation de cette nouvelle scène a été élaborée comme chaque année sous l’égide de Didier Varrod, directeur musical des antennes de Radio France et de Gaël Bouquet de la société Talent boutique, associée au festival pour son organisation et son élaboration.
C’est aussi une programmation qui est imaginée avec l’aide précieuse et essentielle des déléguées musicales de Radio France. Durant toute l’année, elles réalisent un travail en régions, spécifiquement axé sur le repérage et l’émergence artistique, et relaient sur la plateforme radiofrance.fr chaque semaine leurs coups de cœurs musicaux sur les phénomènes artistiques qui bougent en régions. Maryline Furmann (Strasbourg), Véronique Hilaire (Lyon), Muriel Chedotal (Bordeaux), Marjorie Rousseau et Sarah Lelann (Nantes) ont ainsi sélectionné chacune deux artistes qui représentent leur territoire et des structures de productions indépendantes que nous retrouverons donc programmés sur cette scène gratuite du Foyer C.
S’y ajoute un artiste issu de notre désormais traditionnel tremplin RIFFX. Cette scène « Déjà demain » est aussi le moment privilégié pour ces artistes de profiter de temps d’échanges et de partages d’expériences, et d’être au contact de professionnels comme notamment ce sera le cas avec l’ADAMI favorisant ainsi leur professionnalisation et leur confrontation au public.
« Déjà demain » parce qu’il ne peut pas en être autrement…